C'est à 12h30 que tout commença ce samedi là, nous embarquâmes au moyen des réseaux ferrés en direction du Jeu de Paume. Nous arrivâmes devant la série dite "Small World" de Martin Parr installée dans le jardin des Tuileries, lieu de tourisme par excellence, dans laquelle il s'intéresse à la question du tourisme de masse, plus particulièrement à ses stéréotypes et paradoxes.

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Une photo aux couleurs vives attira particulièrement notre attention, "The Artificial Beach Inside the Ocean Dome". Celle-ci propose un aperçu de la consommation de masse à travers la multitude d'articles identiques tels que les serviettes, les bouées, les maillots de bain et permet de critiquer un aspect de cette consommation de masse qu'est l'uniformisation des goûts par la ressemblance de chaque personne et de ses attributs. Notre regard fut également attirer par le décor : celui-ci, tentant de reproduire la réalité avec cette plage artificielle, les faux rochers, les faux palmiers et même le faux horizon, peut dénoncer le fait que l'homme préfère se contenter d'une illusion facile d'accès plutôt que d'éléments réels dont l'accès demanderait plus d'efforts.

Après avoir contemplé chaque photo, nous nous dirigeâmes vers le lieu principal de l'exposition, l'intérieur du Jeu de Paume. Après avoir passé des salles diverses et variées, nous arrivâmes dans une salle où les collections d'objets de Martin Parr étaient exposées. Qu'a cela ne tienne, nous sélectionnâmes alors un des nombreux objets se trouvant dans cette exposition, un rouleau de papier toilette, qui nous intéressa dès que nous l'aperçûmes. Y figurait la photo de Saddam Hussein et de Ben Laden. Un message accompagnait ceux-ci : "Wipe out". Cet objet de la vie quotidienne s'est ici collé à l'actualité : il a probablement été produit lorsque les États-Unis étaient à la recherche de ces deux hommes. Il montre que l'on peut faire d'un objet banal un moyen de faire passer un message à la population. De plus, cet objet permet de rappeler des faits qui se sont produits et dont l'usage aujourd'hui n'aurait plus aucun sens ; en effet celui n'était utile qu'au moment des faits et n'a aujourd'hui plus la même signification qu'auparavant.

Après s'être attardé sur ces objets, nous fûmes dans la pièce suivante où était exposé la collection "Luxury" de Martin Parr. Celle-ci représente une enquête sur la richesse dans le monde qui mène les gens à des comportements grotesques en raison de leur fortune.

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La similitude entre le tableau et la chemise de l'homme donne l'impression qu'il se fond avec la peinture. Cette similitude est une touche d'humour de la part du photographe. Cette photographie réalisée dans la série "Luxury" peut donc nous faire penser à la prétention de la part de certaines personnes de s'associer à des œuvres d'art, à leur côté unique et luxueux. Pour finir, ce motif ne passe pas inaperçu : on peut donc supposer que le but de porter cette chemise est d'attirer le regard de tout le monde.

La visite se termina donc après cette après-midi riche en émotions durant laquelle nous pûmes durant de nombreuses minutes nous plonger dans l'univers de Martin Parr grâce à la multitude de photographies et objets qu'il collectionne.

C'est à 12h30 que tout commença ce samedi là,

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